>>> Maladie Dépendances / L'Ostéoporose


Définition / Causes : Maladie qui se caractérise par la diminution de la densité osseuse et la fragilisation des os à la suite d'une fixation du calcium altérée par différents mécanismes. Le premier par ordre de fréquence est l'arrêt des sécrétions oestrogéniques à la ménopause. Ensuite, il va exister des causes maladives et des causes médicamenteuses (la plus fréquente étant le traitement par la cortisone au long cours sans précaution).

Signes en faveur de ce diagnostic :

Ils sont peu nombreux au début mais consistent en des douleurs vertébrales (début du tassement) et/ou des fractures trop "faciles", c'est à dire pour un traumatisme minime et qui témoignent donc de la fragilisation extrême de l'os.


Aller plus loin...

Diagnostic

Il va se faire sur un faisceau d’arguments cliniques (circonstances en faveur d’une ostéoporose, description de douleurs à la mise en charge du rachis) et sur l’examen radiologique voire ostéodensitométrique. A un stade avancé de la maladie, il faudra simplement reconnaître une ostéoporose chez une personne âgée qui présente une colonne vertébrale déformée (gibbosité) dont la radio montre des fractures-tassement étagées de plusieurs vertèbres.

Examens fréquemment réalisés dans cette pathologie

La biologie théoriquement devrait montrer une fuite urinaire du calcium et un calcium sanguin bas, or il faut en général une maladie très évoluée pour en arriver là. La radiographie va montrer des vertèbres dont la corticale est amincie et à un stade ultérieur, le cadre vertébral est déformé par le tassement, ses bords ne sont plus parallèles. Enfin, l’ostéodensitométrie permet de mesurer la densité de l’os et présente un intérêt depuis que l’on a pu établir une table comparative qui permet de situer l’individu qui passe l’examen en question dans une échelle de risque et donc de proposer un traitement préventif ou curatif à bon escient.

Société francaise de rhumatologie http://sfr.larhumatologie.fr/
pour en savoir plus sur les grandes maladies : ARTHROSE, OSTEOPOROSE, POLYARTHRITE RHUMATOIDE

Principes du traitement

Principes du traitement préventif :

Il va consister à repérer les situations à risque et appliquer des règles simples de substitution. L’exercice physique et l’apport vitamino-calcique sont bénéfiques dans tous les cas mais quand la ménopause est en cause, l’intérêt du traitement hormonal (en l’absence de contre-indication) est flagrant. Quand la prise de corticoïdes est vitale pour le contrôle d’une autre maladie, il faut savoir contrôler avec calcium et vitamine D au début, puis d’autres médicaments ensuite (certains diphosphonates) l’ostéoporose cortisonique.

Principes du traitement curatif :

Sur la partie douloureuse de l’évolution du tassement vertébral, la calcitonine injectable est souvent efficace. Par ailleurs le traitement classique des tassements ostéoporotiques fait appel aux diphosphonates (plusieurs produits possibles) en association au calcium dans les cas les plus sévères. Il ne faut toutefois pas espérer mieux qu’un²e stabilisation des lésions et une interruption du rythme des fractures vertébrales.

Evolution et pronostic

Elle dépend en grande partie du soin apporté à la prévention mais peut dans certains cas s’avérer catastrophique avec une gibbosité très invalidante et des douleurs quasi permanentes après plusieurs années d’évolution…

Fracture du col du fémur

L’ostéoporose se caractérise par une augmentation de la fragilité osseuse qui peut être à l’origine de fractures. Elle concerne tout particulièrement les femmes à partir de la ménopause. A partir de 75 ans, le risque de fracture du col du fémur augmente considérablement. Le plus souvent, c’est une chute qui provoque la fracture. L’inverse se produit plus rarement : lorsque la fracture du col du fémur est à l’origine de la chute, on parle de fracture spontanée.

Malgré les progrès de la chirurgie, la fracture du col du fémur reste grave. En effet, celle-ci nécessite une intervention en urgence et entraîne parfois une immobilisation prolongée et des complications importantes chez les personnes les plus fragiles : l’autonomie du malade peut être considérablement réduite.

Des séances de rééducation sont très fortement conseillées même si la récupération paraît difficile.

Les techniques actuelles visent à permettre aux personnes opérées de la hanche de retrouver aussi rapidement que possible leur mobilité et leur indépendance.

La fracture du col du fémur est redoutée car elle touche les personnes âgées et oblige à la chirurgie.

Elle peut laisser douleurs et handicap fonctionnel, voire perte complète d’autonomie, et entraîne parfois des décès (15 à 20 % chez les personnes très âgées).


EN SAVOIR +  sur l'OSTEOPOROSE -  Société Française de Rhumatologie